mardi 30 avril 2024

Pourquoi la voiture électrique est bonne pour le climat...

Il y a quelques années, quand j’étais encore gérant de Natura Mundi, j’avais promis à mes clients d’écrire un texte présentant les bénéfices multiples de choisir la voiture électrique en remplacement de nos chères « thermiques ».
Je me souviens qu’à l’époque, je m’étais pris une pluie de message négatifs, dénonçant la voiture électrique comme la pire des solutions pour « sauver le climat »… Le tout associé à des arguments creux, infondés et même parfois carrément fallacieux.
J’avais été assez dégoûté du parti-pris de certains et j’avais finalement renoncé à faire une telle synthèse. Je trouvais notamment bien déplaisant que ceux qui me « tiraient dessus » n’aient pas eu la délicatesse d’attendre mes arguments et alors seulement, chercher à les réfuter !
Le dossier en est resté là, et de mon coté, j’ai continué à partager ma passion de la voiture électrique (car je roule électrique depuis plus de 12 ans) avec les amis qui comme moi roulent en électrique. Et qui sont bien évidemment non seulement convaincus de bien faire, mais qui ont tout comme moi pris le temps de bien réfléchir aux enjeux et qui tout comme moi encore ont regardé un peu plus loin que les apparences !
Quelle n’a pas été ma surprise en découvrant il y a deux mois la sortie d’un livre de Cédric Philibert qui s’intitule tout simplement : « pourquoi la voiture électrique est bonne pour le climat ».
C’est un super-bouquin que je vous recommande de lire si le sujet vous intrigue, vous passionne ou si simplement, vous cherchez à avoir bonne conscience d’acheter une voiture électrique. Ce livre est une excellente synthèse et mon propos n’est pas ici de vous le présenter davantage, si ce n’est que je trouve qu’il est très complet, très argumenté, avec beaucoup de références, et en même temps assez facile à lire. 

Je voudrais juste profiter de ce billet dédié à ce livre pour rajouter quelques réflexions :
Hormis des nullités comme « elle est pas belle » ou « y’a pas assez d’autonomie » ou encore « moi, faut que ça fasse du bruit », les arguments principaux que j’entends contre la voiture électrique sont de trois ordres : politiques et sociaux, environnementaux et minier, et enfin énergétiques.

* Politiques parce que certains voient dans la « bagnole » électrique chère à notre Président (à qui nous devons tous respect et obéissance parait-il) le symbole même de la sainte « croissance » et du capitalisme avec tous ses défauts. Et donc d’associer ce déni politique à cette innovation...

* Sociaux parce qu’on présente la voiture comme le résultat de la réussite de certains au détriment des autres, sous couvert d’un discours qui prône l’égalitarisme et fait une opposition dogmatique de nos quatre roues envers les transports en commun.

* Environnementaux, car on nous démontre que plus de voitures signifie plus de routes… Et que plus de routes signifie plus d’infrastructures routières et donc d’investissements qui au final ne se révèlent pas si rentables que ça… Le meilleur exemple près de chez moi est l’aberration de la construction de l’A69, entre Toulouse et Castres, où toutes blagues mises à part, le bon sens fait un sacré 69… On n’irait pas dire que des intérêts privés seraient derrière, on serait encore accusé, à la va-vite, de complotiste… Et pour revenir à la croissance du nombre de kms de routes, eh bien il paraît logique que la route appelle la voiture et que la voiture appelle la route…

* Minier, car on nous explique que les voitures électriques, du fait de batteries conséquentes sont plus lourdes, donc plus grosses, donc demandent davantage de métaux (et donc de minerai) pour les construire… Et cela sans même aborder deux autres sujets qui font tout le temps la une des journaux à sensation : le (faux) problème du lithium, et encore plus celui du cobalt et du coltan…

* Énergétique enfin, car l’argument principal, tout droit sorti de l’école maternelle, c’est que pour faire toute l’énergie électrique qu’il faudra mettre dans les batteries des voitures électriques, ben… faudra plus de centrales nucléaires !!! Si, si, je vous assure, y’a des gens bien-pensants qui croient à cet argument. Et qui seraient prêts à vous prendre feuille, crayon et calculette pour vous le démontrer en quelques lignes…

Bon, c’est pas tout ça… Reprenons calmement :

L’aspect politique : je ne vois pas en quoi il y a incompatibilité à défendre des idées écologistes et en parallèle de croire dans la voiture électrique. Trop de personnes confondent but et moyen… Si le moyen d’arriver à une société plus juste (voir-ci dessous le volet social) passe par l’adoption de la voiture électrique, pourquoi la condamner d’entrée ? Si le but est de vivre en harmonie avec notre environnement dans une société fondée sur une économie circulaire quant aux matières premières, sans émission de produits toxiques, avec une répartition des richesses basées sur un meilleur partage des valeurs ajoutées de notre économie, alors la voiture électrique y a toute sa place. Place oui, mais effectivement pas une place centrale… En tout cas, pas partout, loin de là… Et rajoutons que la voiture thermique, elle n’y a pas du tout sa place, ni le bus au diesel, ni la locomotive au diesel…
Malheureusement, au lieu de comprendre cela, nous les européens, et donc de soutenir une voiture « cohérente » avec un parc relatif et calculé, proportionné même… on voit se profiler un capitalisme à la con. Je vous laisse découvrir ça ici... 

L’aspect social : Avant d’aborder ce sujet, faisons un aparté. Je déteste imaginer que demain nous serons baignés dans un monde d’IA… Sauf sur un point : la conduite autonome… Je pense que nous sommes à la veille d’une révolution qu’on ne peut encore imaginer dans ses conséquences sociales :  la voiture autonome, ou encore le robot-taxi va changer la donne pour tous : posséder une voiture qu’on n’utilise qu’à 1 % du temps n’a aucun sens en terme de coût… Personne n’imagine posséder un bus pour se déplacer. C’est pourtant ce que font tous les automobilistes avec un bus à 2 ou 4 places… On peut imaginer un avenir proche où la voiture autonome, disponible à la demande sur 90 % du territoire, via des applis sur les portables, ne sera pas la propriété d’un particulier, car trop cher, mais la course à la demande sera tellement bon marché que se déplacer autrement n’aura aucun sens économiquement… L’argent qu’un foyer consacre aujourd’hui à la bagnole (investissement ou emprunt, entretien, carburant, assurance) pourra être mis ailleurs…… Si ça c’est pas du social revu et corrigé…

L’aspect environnemental : c’est bien d’avoir abordé le coté social avant celui-là, car on enfonce ainsi une porte ouverte :  évidemment qu’il est stupide qu’une voiture d’une tonne déplace une seule personne en moyenne sur une distance trop souvent très faible… la voiture autonome partagée résoudra t-elle ce problème ? Je pense que oui… Si elle est partagée, tout comme on partage l’espace dans le train ou l’avion. C’est un concept qui choque aujourd’hui... pas demain. Tout comme on aurait été choqué de dire en 1789 qu’on allait bientôt remplacer les calèches des riches aristocrates par des machines roulant sur des rails de métal pour tout le monde, petits et grands, riches ou pauvres… 

L’aspect minier : alors là, c’est le bouquet… j’adore écouter des personnes spécialistes du secteur comme Aurore Stephan, qui alertent sur l’impossibilité de continuer comme avant, et d’avancer en croyant qu’il suffit de piocher plus… Elles ont raison. Je les rejoins mais je dis qu’il faut piocher mieux… et donc moins. Et d’abord lancer l’économie circulaire en priorité sur le secteur des matières premières minérales et métalliques. C’est une évidence : alors quoi dire à propos du coltan ? La première réponse : faire des téléphones et des écrans réparables et durables, et n’inciter leur usage qu’auprès de personnes qui en ont vraiment l’usage. A t’on besoin d’écrans tactiles (bourrés de coltan) pour envoyer des selfies à ses amis à longueur de journée ? Secondo, lancer la récupération et le recyclage du matériel arrivé en fin de vie, quitte à en faire une obligation légale… 
Quid du lithium ? les arguments avancés font l’amalgame entre le lithium présenté comme un carburant versus la quantité d’essence qu’on met dans un plein de réservoir… Il ne pas confondre l’outil et le consommable : le pétrole c’est du consommable… qui en plus pollue et augmente l’effet de serre. Alors que le lithium est un outil… Sur un cycle de vie d’une voiture, c’est quelques kg de lithium contre des centaines de barils de pétrole… Et ce lithium, on arrive de mieux en mieux à le recycler. On frôle le 99 %. Extraire du lithium, c’est donc constituer un capital… Extraire du pétrole, c’est comme brûler des billets de banque, et s’intoxiquer avec la fumée…
Finalement, cette approche vaut pour tous les autres métaux… Et ne venez pas me parler des terres rares qui ne sont pas rares… Les « terres rares », c’est un terme qui classe dans une colonne du tableau de Mendeleïev certains types d’atomes, qu’on a appelé « terres rares », car ils sont logiquement rares sur le tableau, mais pas automatiquement dans les réserves souterraines de notre planète bleue…
Et à propos de cycle de vie d’une voiture, je prends tous les paris qu’une électrique vaut, en terme de temps, d’usure, de kilométrage, et évidemment de coût au moins 5 thermiques… Ma première électrique avait 170.000 kms quand je l’ai vendu il y a 7 ans à un taxi, qui était ravi de son achat. Elle roule encore aux dernières nouvelles (et a dépassé les 700.00 kms…). La seconde a déjà dépassé les 350.000 kms, pour une perte de batterie de 16 % seulement… Et à part quelques menues réparations, rien à signaler, si ce n’est que les plaquettes sont encore d’origine (le frein régénératif est prioritaire et comme je conduis « éco », je l’utilise quasiment en exclusivité).

L’aspect énergétique : ah… celui-là, je l’ai gardé pour la fin tellement la patate est en fait un croissant chaud et croustillant… Abordons successivement le rendement, la recharge et le stockage, et pour finir l’écoconduite… Si vous lisez le livre de Cédric Philibert (vraiment, je vous le recommande), vous trouverez tout le détail de ce qu’on appelle un rendement. A quantité d’énergie équivalente, la voiture électrique atteint aujourd’hui des rendements de l’ordre de 90 à 95 % (on frôle les 98 % sur certaines Tesla), alors que les meilleurs voitures thermiques peinent à dépasser les 35 %. Sachant que les centrales thermiques (celles qui brûlent du charbon mais aussi du pétrole ou du gaz) ont des rendements de l’ordre de 60 %, on aurait tout intérêt, à l’échelle d’une nation, à tous adopter les voitures électriques et utiliser l’essence à la pompe pour alimenter les centrales… On aurait un gain global d’au moins 30 % (j’entends d’ici les mauvaises langues dirent que dans mon calcul de ne tiens pas compte des pertes dû au transport électrique)...

Ensuite vient la réflexion à propos de l’origine de l’électricité actuellement mise dans les voitures électriques… Évidemment, si vous rechargez en France à une heure de grande consommation, vos électrons stockés seront issus du gaz, du fuel ou des centrales nucléaires. C’est encore plus vrai en hiver qu’en été... Mais ça c’est l’arbre qui cache la forêt. Car l’intérêt de la voiture électrique (qui passe plus de temps à être immobile sur un parking ou un garage qu’à rouler sur la route), est rechargeable la nuit, dans les phases dites d’heures creuses. Et sa recharge peut se programmer. C’est d’ailleurs  dans la perspective d’une telle révolution qu’on a inventé le compteur Linky, pour être en mesure de facturer l’électricité selon le type de consommation qu’on en fait… Y’en a qui n’ont pas perdu le nord quant à la défense de leurs intérêts…

Disons-le franchement, la voiture électrique n’est pas la solution pour une entreprise qui fabrique de l’électricité nucléaire, c’est au contraire sa concurrente… En France, l’opérateur principal cherche à construire des STEP (stations de transfert d’énergie par pompage-turbinage) pour tamponner ses excès de production de centrales nucléaires qui ont la désagréable habitude de ne pas être souples… Quand une centrale atomique produit de l’électricité en masse, difficile de la modérer… Et donc que faire de l’excès de production ? Si un petit malin pouvait la stocker pour mieux la facturer au moment des heures de pointe, bingo ! De là des projets délirants, pas du tout écolos comme le barrage de Grand Maison, ou celui de Montézic très applaudi ces temps-ci...
On peut lire ici que la station de Montezic peut stocker « autant d’énergie que 760 000 batteries de voitures électriques. Avec une capacité de 38,8 GWh, la station de transfert d’énergie par pompage-turbinage (STEP) de Montézic est le second plus grand site de stockage d’électricité en France ».

Faisons un petit calcul : 38,8 GWh qu’on divise par 760.000 voitures, ça fait une batterie de 50 kWh par voiture… Il y a actuellement 38 millions de voitures dans l’hexagone, avec un renouvellement de 10 ans environ… Si on imaginait que dans 10 ans, on disposait de 38 millions de batteries de 50 kWh, ça ferait une capacité de stockage de 1900 GWh théorique… même si on ne devait exploiter que 10 % de ce potentiel, on serait au dessus de nos besoins futurs…
Mais à une condition : autoriser, généraliser et encourager le système V2G, ou Vehicle-to-Grid.
Qu’est ce que le V2G ? Cette technologie bidirectionnelle permet à une voiture non seulement de se recharger à partir du réseau, mais aussi de renvoyer de l’énergie en période de forte demande de manière synchronisée avec le réseau d’électricité. En d’autres termes, quand vous achetez votre voiture électrique, on pourrait en fait vous proposer de valoriser votre achat en devenant fournisseur d’électricité pour la communauté… quand elle en a besoin, et sous réserve que vous soyez en phase d’excès… Conditions qui peuvent se concorder bien plus souvent qu’on le croirait au premier abord… Mais si vous achetez de l’électricité à petit prix pour la revendre à prix plus élevé, alors malheureusement, vous êtes en concurrence avec les grands de ce monde… On a donc une solution évidente, partagée, sociale, politique, écologique, économique, énergétique.. Une vraie solution quoi... 100 fois plus intéressante que les STEP, mais non, on n'en parle pas... surtout pas toucher aux portefeuilles de certains.

C’est le premier mot de la fin : acheter aujourd’hui une voiture électrique n’a de sens que pour ensuite aller demander à votre constructeur qu’il vous installe un kit V2G (je tanne le mien sur ce sujet à chaque fois que je peux)… Si le consommateur choisit ce type de subtilité, tous les constructeurs s’y mettront. Et ce jour là,  notre méprisant Président n’aura plus aucun argument pour nous faire croire que la pénurie d’électricité menace nos foyers… Si en plus, une vague de panneaux solaires s’installe sur les toits un peu partout, c’est un tout autre monde qui se dessine...

Le deuxième mot de la fin est bien différent. Quand j’étais jeune, je rêvais d’avoir une Porsche… Pas une 911, car trop classique mais une 944… C’était un rêve de grand gosse. Mais je n’arrivais pas à concilier ce caprice avec mon envie de ne pas polluer et surtout ne plus mettre un centime dans la géopolitique pétrolière… En 2012, quand est sorti la Tesla Model S, j’ai choisi d’acheter une voiture de course (je le croyais, mais en fait non...) sans avoir à nourrir les pétroliers. Évidemment, ma femme était à moitié contente. Contente de voir que je me mettais à l’électrique, mais ennuyée de me voir au volant d’un tel bolide et de faire des excès de vitesse… C’est l’inverse qui s’est produit. Devant les courbes sur l’écran de l’ordinateur qui nous montrent l’efficience de notre conduite en kWh (chose que ne peut pas faire un thermique, même hybride), on dépasse vite ce coté frimeur et m’as-tu-vu pour adopter l’écoconduite.
Je peux en témoigner : à ce jour, j’ai cumulé 525.000 kms en voiture électrique (sur deux voitures de 370 puis 440 chevaux…) et l’envie de faire vroom vroom m’a complètement quitté... Je consomme en moyenne 220 Wh par km… mais ma voiture fait hélas plus de deux tonnes. Une particularité aujourd’hui, une aberration demain, je vous l’accorde...

Ah au fait, à Montézic, y’a un projet dit « Montézic 2 » : qui veut augmenter non pas la quantité d’énergie stockée, mais la capacité à utiliser de l’énergie de pointe… Coût des travaux (estimés… ) : 500 millions d’euros. C’est le coût approximatif de 100.000 batteries de 50 kWh. Cherchez l’erreur !
Si cet argent était consacré à installer des batteries fixes de 5 kWh dans un million de foyers en France, on ferait là, en plus de l’effet tampon sur le réseau, une action éducative incitant à l’éco-consommation… Voilà ce qui s’appellerait faire de la politique à visée sociale avec impact environnemental, minier et énergétique intéressant. C’est pour cela que j’aime les vraies causes écologistes. Parce qu’au final elles sont globales et cohérentes…

Et juste pour enfoncer le clou encore, vu sur la page citée ci dessous : « Le pompage de l'eau du bassin inférieur vers le bassin supérieur consomme plus d'énergie que le turbinage n'en crée. Avec un rendement énergétique de 75%,  le complexe hydro-électrique de Grand’Maison consomme ainsi 300 GWh de plus qu’il n’en produit. ». 25 % de perte donc… alors que sur les batteries, c’est 10 %, et dans mon raisonnement, c’est réparti dans le tissu social, au profit du particulier, pas du capitalo…

vendredi 15 décembre 2023

Le temps du Merci est venu !


Elle est là.
Elle est là comme une omniprésence. 
Invisible et pourtant si proche… 
Permanente… Et cette sensation de constance est accentuée d’un sentiment contraire de quelque chose d’éphémère.
Sa présence me prend la tête depuis quelques temps. Une sorte de lourdeur légère et motivante…

Je dois avouer qu’avec tous les messages d’Amour et de soutien que j’ai reçu de mon entourage, ces derniers mois, ce serait être aveugle de mes cinq sens si je ne la remarquais pas. Parce que cette présence, je ne la vois pas avec les yeux. Je ne la sens pas plus avec le nez, elle est silencieuse et même ma peau ne peut la toucher. Elle est dans ma tête, mais en même temps, elle est partout. Mieux que ça, elle défie le temps ! Elle ne vieillit pas, alors qu’elle est vivante…

Mes anciennes croyances judéo-chrétiennes pourraient bien me souffler que peut-être ai-je rencontré l’Âme… Que nenni ! Sa première lettre, sa lettre de noblesse commence par un g, un G… Tout simplement.

Amis : merci, merci... merci !

Merci pour tous les messages de soutien que j’ai reçu ces derniers mois. Merci pour cette énergie que vous m’avez envoyée. Et que j’ai bien reçue. Cette masse de vibrations, je l’ai mise au profit de la réflexion et de la contemplation, dans un bref moment d’exclusion, où ce printemps dernier, je n’étais disponible pour personne. Amis, merci pour ces rayons de lumière qui m’ont permis de réfléchir et de sentir s’activer cette chaleur interne. 

Bien sûr, dans l’adversité, quand on voit son idéal en prendre un sacré coup, les pulsions sont là… Une dose de colère, suivie d’une vague d’écœurement… Et le ressac qui commence.
Et c’est là, dans la tourmente de ces jours tristes qui passent qu’arrivent cette « G ». Elle débarque d’un coup, ça a été un éclat de rire soudain… Elle jaillit comme une fée dans la nuit et devient une pensée qui demeure. Elle se joue de moi, car de sa simple présence au début, elle vire à l’obsession. Le cerveau en est saturé et sa présence dépasse cette sensation d’idées obnubilantes.

En fait, dans une obsession, il y a quelque chose de négatif, de malsain, de pathologique. Alors que là, c’est comme une abondance de pensées positives, qui ne sont concrètement qu’une seule et même pensée. Une dose massive d’une seule et même idée qui devient fixe, répétitive, créatrice et ...Vivante !

C’est juste l’Univers qui m’envoie son message en écho des vôtres. Une sorte de flash d’abondance où les pensées qui se tourmentaient se changent en un tourbillon de remerciements. Où le subi devient novateur, et où la création devient Abondance… 

Allez, je ne vais pas laisser le suspens plus loin... 
Cette grande vague qui m’a envahi… C’est la Gratitude !


lundi 13 mars 2023

L’histoire des deux souris, ou comment s’arrête aujourd’hui mon aventure avec Natura Mundi

Durant de nombreuses années, quand j’embauchais une nouvelle personne au sein de mon équipe, j’avais l’habitude d’offrir un livre surprise à ce nouvel employé au moment même où il me remettait mon exemplaire signé de sa main du contrat de travail, faisant foi de notre engagement mutuel : lui ou elle en s’engageant à travailler pour l’entreprise, moi en m’engageant à lui verser un salaire et tout ce qui s’y rattache...

Ce livre s’appelle « Qui a piqué mon fromage ? ». Il raconte comment deux petites souris, vivant au cœur d’un labyrinthe géant, en viennent à se disputer un beau jour parce que le fromage qu’elle grignotaient depuis moult temps venait subitement de disparaître. De ces deux souris, une seule survécut. L’heureuse élue fut celle qui prit son courage à deux mains et s’aventura dans le labyrinthe pour voir s’il n’y avait pas un autre fromage qu’elle pourrait peut-être trouver...

La morale de l’histoire est qu’il ne faut rien voir de figé dans la vie et que le beau contrat de travail que vient de signer cet employé fraîchement débarqué n’a rien de définitif...

J’ai toujours adoré cette petite histoire tant elle est vraie et qu’elle confirme ce que les Taoïstes appellent l’impermanence des choses. L’image du Yin et du Yang dans le cercle où l’un va recouvrant l’autre est l’illustration parfaite de cette idée.

Alors, quand une injustice me tombe dessus, je me dis que d’une part, ceci n’est que temporaire, et que d’autre part, il faut savoir regarder le bon coté des choses. Est-ce que c’est à cause de cette façon positive que j’ai de voir le monde qui a provoqué durant de nombreuses années ma solidité psychique et par là même rendu jaloux trop de personnes qui m’ont côtoyé ? Aujourd’hui, je le pense très fort.

Le projet de franchise qui a germé dès 2006 a fait des jaloux. Outre l’épine fatale jetée par le hasard sur notre fil d’Ariane, en la rencontre de ce partenaire informatique qui nous a fait choir notre projet (voir -1- ci-bas), ma réussite a fait des jaloux. Et la jalousie est la mère de la méchanceté. Méchanceté qui s’est traduite dans des dénonciations calomnieuses (et anonymes bien souvent) auprès des administrations françaises... fisc, fraudes, CNIL, prudhommes... quand ce n’est pas tout simplement la production de faux en justice... Je suis étonné de ne pas avoir eu la visite des services vétérinaires ou de la Miviludes...

Mais la vraie réalité est une réalité financière : le chiffre d’affaire de Natura Mundi a baissé de façon importante, trop importante depuis dix mois. Au point de ne pouvoir honorer mon contrat social.

C’est donc une entreprise qui s’arrête, une expérience qui m’aura beaucoup appris et qui me permettra avec toutes les compétences acquises durant ces années de rebondir au plus vite.

Par amour du métier d’herboriste, merci à toutes celles et tous ceux avec qui j’ai partagé du savoir et du savoir faire.

A bientôt donc.

Jean-François Astier

 

 

samedi 29 janvier 2022

Chère jeune Valentine, cher jeune Valentin…

 

(je vous appelle « jeune », la jeunesse est un état d’esprit…)

 

J’ai eu la chance, pendant mon adolescence, à une époque où la sexualité était bien plus taboue qu’aujourd’hui, de faire croiser ma route avec la lecture de trois ouvrages qui ont changé le regard que je portais sur la chose sentimentale… Comme c’est bien dit, non ? … Un peu plus, et on aurait l’impression que j’ai vécu à l’époque de Rousseau.

Mais en préambule avant ces trois livres, je vous invite à lire d’abord un écrit traduit de l’américain, intitulé « Les cinq langages de l’amour », écrit par Gary Chapman. Ce livre est passionnant pour mieux comprendre comment on fonctionne dans la relation sentimentale, et surtout, comment l’autre fonctionne. Et de savoir alors, si son langage est le même que le mien. L’auteur décrit cinq langages différents. Heureusement, ils peuvent être compatibles entre eux, mais pour bien se comprendre, il faut tenir compte du sien et connaitre celui de l’autre. J’ai découvert ce livre bien tard, hélas. À l’époque, ma compagne l’a lu aussi et cela nous a aidé à améliorer notre relation. Et ma compagne est restée près de moi. Et moi près d’elle…

« Le » grand ouvrage, peut-être le plus grand et le plus beau livre que j’ai lu de toute ma vie, est le récit d’un voyage fait par Daniel Odier dans « Tantra, l’initiation d’un Occidental à l’amour absolu ». J’ai lu ce livre deux fois : une première fois, comme pour chaque livre, à travers une lecture express, car après un livre, en vient un autre, puis un autre, puis encore un autre, et le temps n’attend pas. Car le temps ne fait que les empiler sur les étagères (aujourd’hui ma bibliothèque en compte 4000, rien qu’en rapport avec mon métier d’herboriste). Mais à la fin de ce livre, je me suis juré de le reprendre plus tard pour le relire intensément… L’année suivante, à une époque où j’étais célibataire, j’ai donc repris la lecture de ce livre. Chaque soir, je lisais une phrase, un morceau de phrase, un court passage, bref, une pensée de l’auteur. Et je m’arrêtais pour réfléchir et méditer sur ce que je venais de lire. C’est ainsi que j’ai passé environ deux ans à la relecture de ce livre, et Dieu sait s’il en vaut la chandelle !

En toute sincérité, je crois que j’ai pu avoir le déclic de me replonger dans cet ouvrage parce que préalablement, j’avais lu sur le tantrisme un ouvrage très complet, généraliste et historique, qui m’avait permis d’apprécier combien cette approche du monde n’est finalement ni une religion, ni une philosophie, mais bien plus. Le tantrisme est une connexion avec soi-même. Ce livre s’intitule « Tantra, le culte de la féminité » par André Van Lysebeth.

D’ailleurs, quand je vois un livre traitant du tantrisme, la première chose qui me fait fuir, c’est de voir qu’on associe au tantrisme le mot sexualité. Bien sûr, la sexualité est un fondamental du tantrisme, mais c’est voir la cerise sur le gâteau sans voir qu’il y a un gâteau, ni comprendre ce qu’est un gâteau. Si vous voulez découvrir le tantrisme, oubliez en premier lieu la sexualité et découvrez d’abord le contexte tantrique… Le sexe arrivera bien assez tôt.

Enfin, cela fait toujours sourire quand je dis cela autour de moi, mais quand je me suis marié et donc engagé auprès de ma compagne, j’ai décidé d’avoir des enfant en pleine forme… Et j’ai deux garçons qui sont en pleine forme ! Découvrez comment ma sexualité et mes rapports intimes ont été inspirés par une approche très cadrée, expliquée par Jolan Chang, dans un livre intitulé « Le Tao de l’art d’aimer » … L’amour est une finalité, un dessein, une résolution, et donc une énergie. Une force d’âme qui retentit surtout sur la génération suivante, et c’est très bien expliqué. Tout un programme, mais quel programme !

 

Voilà pour les lectures…

Côté pratique, une petite phrase pour vous faire réfléchir : dans le cadre de ma première psychothérapie (j’en ai fait deux) ma thérapeute m’a dit un jour : « si Dieu avait voulu qu’on se masturbe, il nous aurait faire les bras de la bonne longueur… »

Et comme je suis herboriste, voilà mes conseils à propos des plantes aphrodisiaques. Car les plantes aphrodisiaques, ça existe, mais c’est pas celles dont parle James Bond dans ses films. Fuyez les produits qu’on va vous présenter comme échauffants. C’est votre imagination et la découverte de l’autre qui doit vous échauffer. Mais il existe réellement des produits, des plantes surtout, qui vont échauffer l’imaginaire et le plaisir de contempler son compagnon ou sa compagne.

Commençons par un incontournable : la maca. C’est une sorte de radis cultivé sur les hauts plateaux du Pérou, dont on récupère la racine qu’on consomme en poudre dans l’alimentation. Si vous avez la chance de trouver de la poudre de maca, confectionnez des crêpes où vous incorporerez 10 à 20 % de cette farine. À défaut, prenez un yaourt ou une compote de pommes, et glissez, le soir de la St Valentin, une bonne cuiller à café de ladite poudre dedans. Le goût est plutôt agréable, pas de crainte à avoir de ce côté. L’effet ? une plante qui stimule le désir sexuel, autant pour l’homme que pour la femme. Chez l’homme, cela se traduit par une meilleure érection, chez la femme par un gonflement plus marqué des organes sexuels et de la poitrine. À long terme, la consommation de la maca a, en plus de ses effets sur le système nerveux, l’immunité et les équilibres hormonaux, des conséquences des plus bénéfiques sur la fertilité. Surtout chez l’homme et la spermatogénèse. Si vous devez la consommer en complément alimentaire, assurez-vous d’un produit sous forme d’un totum.

Les meilleures plantes à vocation « toniques sexuels » font partie de la classe particulière des plantes adaptogènes. Et c’est assez logique. Rien ne sert de prendre un fortifiant si on n’est pas déjà en forme. Si vous êtes fatigué et que vous voulez réussir un marathon, le mieux est d’abord de se requinquer et de se reposer, non ? C’est l’action des plantes adaptogènes. C’est ce qui oppose un fortifiant à un excitant. Par ordre d’importance, voici quelques plantes, des plus fortes sur la récupération à celles plus fortes sur le soutien de la tonicité du moment : ashwagandha, gomphréna, rhodiola, éleuthérocoque, ginseng. Donc, pour un usage en urgence … le ginseng. Pour une cure de remise en forme des meilleures, l’ashwagandha.

La schizandra est particulière : trop dosée, elle endort, alors que sa consommation dans les proportions habituellement conseillées efface momentanément la fatigue. C’est pour cela qu’elle a tant d’effet visible chez les personnes qui la prennent pour son effet protecteur hépatique, face à une hépatite. Si vous voulez faire une expérience rigolote avec la schizandra, procédez ainsi : le soir, ou deux heures avant le moment de vous retrouver intimement avec votre partenaire, prenez chacune/chacun deux ou trois gélules de ce fruit pulvérisé. La fatigue tombera, mais surtout, vos sens seront exacerbés : le toucher sera plus intense, les odeurs plus fines et vous serez donc plus sensibles aux phéromones de votre partenaire. Coté goût, là aussi, l’exacerbation sera présente. C’est le moment de partager un morceau de chocolat en préliminaire… l’ouïe et la vue seront aussi stimulés… Vous passerez ainsi une bonne soirée. Le mot d’ordre dans ce cas est de faire durer le moment. Car que vaut un moment quand il devient un moment d’éternité ?

 

Vous pouvez retrouver ces plantes sur le site de mon herboristerie : www.naturamundi.com

jeudi 14 octobre 2021

Vous reprendrez bien une troisième dose ?

 

Évidemment, un titre cynique et humoristique donne toujours davantage envie de cliquer… Pourtant, je vais aller ici à l’essentiel :
  1. D’abord vous apporter mon témoignage sur le Covid que j’ai développé ce mois de septembre dernier et comment j’ai réagi pour me remettre au plus vite, et surtout au mieux, de cette contagion « OGM ».
  2. Quelques liens pour ceux qui voudraient aller plus loin… et qui ne s’arrêteront pas à la sempiternelle phrase « mais c’est du complotisme ça… ». Je l’ai déjà dit et je le redis, je ne suis pas complotiste, je suis languedevipèriste.
  3. Mon opinion à propos des vertus des aiguilles de Pin sylvestre et ce que je pense qu’il faut faire face à la protéine Spike.

 

1. Mon témoignage personnel face à un Covid

Ma compagne a participé à une réunion avec d’autres personnes début septembre. Dès le surlendemain, elle s’est sentie fatiguée, et le soir, elle me dit qu’elle pense avoir de la fièvre, ce que je confirme en lui touchant le front.

Au lendemain, ma femme me confirme qu’elle a certainement attrapé le Covid, et pour ma part, je lui confirme ses soupçons, ayant passé une mauvaise nuit avec des cauchemars non habituels, que j’ai déjà eu par quatre phases depuis deux ans. J’avais déjà par le passé mis sur le dos de ce coronavirus ces troubles nerveux. Durant quatre jours, ma femme développe une fièvre et de la fatigue, mais surtout des courbatures au point de prendre à heures régulières du Doliprane pour « tenir le coup ».

Pour moi, à ma grande surprise, ce n’est qu’au bout de ces quatre jours que la fièvre s’installe un soir, au coucher.Le lendemain, la fatigue est là et l’impossibilité d’aller travailler aussi. Je décide donc de jeûner pour une durée indéterminée. La seule consommation sera de l’eau et des infusions d’Artémisia. J’ai eu de la fièvre durant trois jours et trois nuits. La seconde nuit, ayant bu beaucoup avant, et m’étant couvert d’une épaisse couverture, j’ai abondamment transpiré. Mais au réveil le matin suivant, fièvre et fatigue sont toujours là. Complétées par des courbatures épuisantes dans le bas du dos. J’ai arrêté mon jeune au 4e jour, voyant que la fièvre avait disparu.

Dans la semaine qui a suivi, la caractéristique principale à noter était une fatigue très forte, des courbatures et surtout une insuffisance respiratoire qui m’empêchait de pouvoir faire tout effort physique, même léger. Je suis donc resté à me reposer, les premiers jours à dormir la plupart du temps… Écouter de la musique ou bouquiner était trop fatigant !

J’ai eu l’impression de voir une remontée de mon énergie de façon très lente, et je dirais que sur une échelle de valeur, je regagnais chaque jour 5 % de plus que par rapport à la veille. A l’heure où j’écris ces lignes, soit trois semaines après le jour d’apparition de la fièvre, je dirais que je suis à 50 % de ma forme habituelle.

Comment je me suis soigné ?

En plus du jeûne, action numéro un contre cette contagion « OGM », j’ai pensé à bien boire pour accompagner mes émonctoires et drainer mon organisme des déchets produits par l’activité immunitaire. Chaque jour j’ai bu au moins ½ litre d’infusion d’artémisia, que je fais pousser au jardin. Dans la mesure du possible, l’objectif était d’un litre. J’ai complété l’infusion avec de la racine d’aunée.

J’ai utilisé du ravintsara en application sur toute la colonne vertébrale chaque soir où la fièvre était là. J’ai utilisé au moins 5 ml par soir, étalés sur la colonne vertébrale.

La maitrise de la reprise alimentaire a été très facile, puisque j’avais très peu faim. J’ai surtout consommé des légumes feuilles cuits sous forme de soupe (feuilles d’ortie, de poireaux, de blettes) et des raisins pendant les premiers jours. A la fin de la semaine, j’avais repris une alimentation végétarienne complète, mais les rations étaient diminuées de moitié par rapport à un rythme habituel, l’appétit n’étant pas au rendez-vous. J’ai ainsi surtout consommé des carottes râpées, des légumes variés, des céréales, et des soupes de courgettes le soir.

J’ai complété mon alimentation avec des compléments alimentaires :

-       De l’extrait hydroalcoolique d’aiguilles de pin sylvestre que nous commercialisons à Natura Mundi. J’ai triplé les doses recommandées

-       Du « So-Pycnogénol respir » la première semaine, puis du « So-Pycnogénol cardio » la troisième semaine.

-       De l’astaxanthine les semaines 1 et 2 (deux capsules par jour)

-       Du chardon Marie les semaines 1 et 2 (une capsule à chaque repas, soit trois fois par jour)

J’ai essayé de prendre de la rhodiola par deux fois, mais je n’ai ressenti aucun effet probant. J’en ai déduit que mon organisme avait besoin d’autre chose…

En fait, avec un peu de recul, je pense que c’est d’abord mon alimentation basée sur des fibres végétales et des crudités complétées d’huiles riches en AGE qui m’auront fait le plus de bien, combiné à la mise au repos de mon organisme. J’ai évité le plus longtemps possible les fromages, les protéines fortes (soja, œufs), mais j’ai complété dès la première semaine de reprise alimentaire avec de la spiruline (3 grammes par jour).

A aujourd’hui, je dirais que j’ai repris le rythme quotidien, mais avec un entrain différent, une sorte d’état second où je ressens les choses de façon plus calme. Je pense que le virus, et surtout la protéine spike ont altéré les équilibres neurologiques et surtout les subtils échanges entre neurotransmetteurs. C’est, à mon humble avis, un élément essentiel d’appréciation de la présence du virus dans l’organisme.

Pourquoi, alors que par le passé, depuis l’hiver 2019-2020 jusqu’à maintenant, j’ai senti par quatre fois ces agressions virales, ai-je développé une forme grippale plus conséquente ? Mystère… D’autant qu’à la veille de cette phase virale, j’aurais qualifié mon état de santé d’excellent… Je pense que mon rythme de travail sera revenu à la normale d’ici 15 jours…Je suis preneur de vos témoignages si vous en avez aussi dans la mesure où ils peuvent enrichir notre compréhension des méfaits de ce virus et de sa protéine spike…

 

2. Des liens que je vous recommande :

Bien sûr, l’inévitable site que tout le monde devrait consulter régulièrement :

https://reinfocovid.fr/

mais aussi un « vrai » média que je consulte aussi souvent que j’en ai le temps :

https://www.francesoir.fr/

dernièrement, j’ai relevé cet article que j’ai trouvé passionnant :

https://reseauinternational.net/le-seigneur-des-vaccins/

en plein dans l’actualité, l’association bonsens.org a écrit aux sénatrices et sénateurs. Leur lettre est ici : https://bonsens.info/lettre-aux-senatrices-et-senateurs/ Elle vaut son pesant de cacahuètes, car elle est très claire, dépourvue de toute approche passionnelle. Elle est objective… Si… si… !!!

 

3. Mon opinion à propos de la protéine spike :

Vous avez certainement entendu des propos alarmants sur les méfaits de cette protéine, de la présence de graphène dans les injections qu’on nous propose à tour de bras, et même des liens avec la 5G, etc… Pour moi, que la protéine spike soit toxique, créée de la main de l’homme et fasse les caractéristiques essentielles de la pathogénicité du virus SARS-Cov 19, ne fait aucun doute… Et donc, se laisser injecter directement dans son sang un produit élaboré par manipulation génétique, reproduisant et « photocopiant » cette protéine, affublé du mot de vaccin, est pure folie ! Enfin, dire qu’après il suffit de prendre de l’extrait hydroalcoolique d’aiguilles de pin sylvestre pour que tout aille bien alors qu’on s’est fait vacciner, est une gageure !

Et pourtant, vous avez lu ci-dessus dans mon témoignage que j’ai consommé de l’extrait hydroalcoolique d’aiguilles de pin sylvestre… Où est donc l’erreur ? Je pense que l’organisme humain a des moyens, mais qui restent très relatifs, de lutter contre cette protéine… Et que ces moyens sont proportionnellement liés à sa capacité à maitriser et subjuguer un terrain inflammatoire morbide potentiel. En d’autres termes, c’est sa réserve et sa richesse en anti-oxydants qui peut faire la différence. L’extrait hydroalcoolique d’aiguilles de pin sylvestre, présenté comme riche anti-oxydants, est peut-être un élément dans le panel des anti-oxydants. Dire qu’il est essentiel ou accessoire, je n’en sais rien. Mais dans le doute, une chose est sûre : c’est qu’il ne peut faire que du bien à un moment où les organes les plus concernés sont justement les voies respiratoires.

Donc, oui aux aiguilles de Pin, non à une illusoire croyance que c’est une panacée…

Finalement, je tablerais davantage, pour une personne qui attend des « miracles » de ce produit, à une correction alimentaire conséquente, à la pratique de jeûnes courts répétés et aux conseils compilés ici : https://reinfocovid.fr/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/ . Et j’ajouterais que la prise de compléments alimentaires apportant des antioxydants est effectivement primordiale, d’autant plus qu’on avance en âge : je recommanderais, d’une façon générale, par ordre d’importance et parmi ce que je connais, les suivants :

-       L’astaxanthine,

-       Le pycnogénol (et notamment le So-pycnogenol respir, et le So-pycnogenol cardio),

-       L’EHA d’aiguilles de Pin sylvestre

-       Le Co-Capmarin

Qu’il faut compléter avec :

-       Des infusions d’Artémisia annua, si vous avez accès à cette plante. Des graines peuvent être demandées gratuitement à Natura-Mundi.

-       Des tisanes de plantes aux vertus protectrices du foie, et des poumons (tisane hépatique, tisane voies respiratoires). On peut d’ailleurs associer des plantes aux vertus protectrices du foie et contenant des antioxydants : Astragale et Schizandra, par exemple, en alternance une semaine sur deux l’une, puis l’autre.

-       Des probiotiques, avec parcimonie et en alternant les sources (éviter de toujours consommer le même complément alimentaire).

 

Au final, Hippocrate avait raison quand il disait : « que ton aliment soit ton premier remède ». À cette époque, on était avare de mots inutiles. Aujourd’hui, si Hippocrate était parmi nous, il rajouterait sans souci « et que les autres thérapies naturelles ne soient donc utilisées qu’ensuite ». Qu’on se le dise…Covid ou pas…