mercredi 18 mars 2015

Petite herboristerie deviendra grande



Petite herboristerie deviendra grande

Thym, coquelicot, rhodiola, bardane… Sur le marché français on peut facilement acheter des plantes, au coin de la rue ou sur Internet. Mais il faut bien avouer que dans la plupart des cas la vente est stérile. Elle est dépourvue de conseils sur l’utilisation pratique du produit ou de recommandations complémentaires de santé.
La demande est pourtant croissante dans le domaine de la santé naturelle, et l’offre bien insuffisante. Alors pourquoi est-il si difficile de développer une activité de vente et de conseil, même pour une personne qui détient ces compétences ? Des aptitudes qui s’apparentent finalement à celle d’un herboriste. 

L’histoire de Véronique est éloquente et j’aimerais tant que des personnes comme elle, puisse transmettre leur passion au plus grand nombre
Formée à la naturopathie, Véronique a divulgué durant plusieurs années des conseils de santé bénévolement au sein d’une association. Passionnée par les plantes de santé, un projet de vie s’est imposé à elle au fil de sa pratique : ouvrir une herboristerie. Ne disposant pas de fonds suffisants pour acquérir un pas de porte, elle commença à vendre ses plantes sur les marchés et les salons bio de sa région d’Indre et Loire autour d’Amboise où siège son entreprise. Elle créa dans le même temps un site de vente en ligne pour toucher davantage de personnes.

C’est un parcours singulier mais en même temps de plus en plus fréquent. Les herboristes n’existent plus officiellement mais de nombreuses personnes comme Véronique sont portées par la passion des plantes et la volonté d’offrir autour d’eux leurs conseils de santé. En cette 3ème année d’exercice, Véronique sent qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure pour que son activité perdure. Les herboristeries ont la vie dure car les plantes, malgré l’intérêt qu’elles suscitent, rapportent moins que les médicaments. Elle aurait mieux fait d’ouvrir une pharmacie ! Pour donner un second souffle à son projet, Véronique a lancé une campagne de financement participatif (crowdfunding) pour réunir la somme de 5350 euros.

Voulons-nous que les choses bougent ? Le voulons-nous vraiment ? Alors nous pouvons aider, chacun à notre niveau, des personnes comme Véronique qui portent un beau projet.
Le renouveau de l’herboristerie est attendu par beaucoup de consommateurs et « consomm’acteurs », mais ce renouveau  manque de soutien, notamment de l’état français qui ne reconnaît pas encore le métier d’herboriste. C’est d’ailleurs la raison d’être, du Congrès National des Herboristes qui se tient cette année à Toulouse les 25 et 26 avril pour sa troisième édition (www.ipsn.eu). Son objectif est clairement affiché : la reconnaissance du métier. Là aussi J’y crois dur comme fer ! C’est pour cela que j’ai d’ailleurs lancé l’herboristerie « Le Nouvel Herbier » à Toulouse qui expose fièrement herboristerie sur son enseigne (www.lenouvelherbier.com).
Soyons les acteurs du changement ! Vous pouvez soutenir Véronique en vous rendant ici : www.mymajorcompany.com/petite-herboristerie-deviendra-grande

Jean-François Astier

« La seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat. »
Kofi Annan

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire